La dyspraxie est un trouble spécifique des apprentissages au niveau moteur : l’enfant est empêché de réaliser une action intentionnelle. Il n’a pas de lésion neurologique ni de retard mental, ni de déficit sensoriel ou de trouble du développement associés. Cette pathologie touche 3 à 6% des enfants.
L’enfant qui souffre de dyspraxie a des gestes qui ne sont pas harmonieux, il manque d’habilité. Il ne parvient pas à autonomiser certains gestes que nous réalisons sans réfléchir, ce qui engendre une grande fatigue chez lui : il doit maintenir une attention constante pour tenter de réussir ce qui ne nous demande aucun effort. Par exemple, courir n’est pas automatique pour lui : il va souvent tomber. Il rencontre des difficultés en motricité fine : colorier, découper, tenir des couverts, faire ses lacets … Se repérer dans le temps et dans l’espace est compliqué pour lui. Par exemple, la géométrie n’est pas une matière facile.
Pour obtenir un diagnostic, l’enfant devra passer par une multitude de professionnels pour écarter toutes les hypothèses et confirmer celle de la dyspraxie : neurologue, psychomotricien, psychologue, orthophoniste, ergothérapeute, ophtalmologiste. Le diagnostic est ensuite posé par un médecin.