La confiance en soi est un des piliers constitutifs de l’estime de soi (C. André, 1998). Elle est constituée de quatre domaines : la sécurité intérieure, la confiance en sa propre personne, la confiance en ses compétences et la confiance relationnelle.

 

Comment repérer un manque de confiance en soi ?

 

La confiance en soi concerne des actions, la croyance en ses capacités. Celui qui manque de confiance en lui va se dire « je ne suis pas à la hauteur pour réaliser cela ». De cette manière, il va rester bloqué et ne va pas entreprendre certaines choses par prévention de son potentiel échec. C’est le fait de ne pas croire en ses capacités.

 

Pour savoir si un enfant manque de confiance en lui, il faut tenter de déterminer dans quel domaine il doute, là où il n’est pas sûr. Pour cela, il est intéressant de faire le lien avec ses expériences afin de comprendre pourquoi cette confiance en lui s’est ébréchée.

 

Il s’agit alors de retracer les événements qui auraient pu le mettre en difficulté. Dès tout bébé, il apprend déjà à construire cette confiance en lui. Ses parents et l’environnement dans lequel il évolue vont donc beaucoup jouer dans cette construction : les personnes qui l’entourent manquent-elles de confiance en elles ? Comment ont-elles répondu à la détresse du bébé lorsqu’il pleurait ? Étaient-elles douces ou plutôt en colère ? Parlaient-elles au bébé ?

Dans un deuxième temps, il faut prêter attention aux capacités de l’enfant. Ses émotions sont-elles verbalisées et discutées ? Peut-il faire des choix tout seul ? Comment les adultes réagissent à ce qu’il exprime ? Est-ce qu’ils amplifient ou minimisent ses peines ?

Dans un troisième temps, il est intéressant de réfléchir autour des compétences de l’enfant. A-t-il le droit d’échouer et d’explorer ? A-t-il des responsabilités à la maison, des missions ? Ses proches le félicitent-ils ?

Enfin, il s’agit de s’intéresser à sa vie sociale. L’enfant a-t-il des amis ? Est-il bien intégré à l’école et à l’extérieur ? Est-il moqué, harcelé ou humilié ?